venerdì 28 settembre 2012

Oremus



Padre misericordioso,
ti rendiamo grazie per le meraviglie che il tuo amore ha operato
in Madre Maria Amedea Vercellone
durante la sua esistenza terrena così feconda di bene.
Effondi su di noi i doni del tuo Spirito
per renderci perseveranti nella via della santità
attraverso le ordinarie vicende della vita quotidiana.
Nella tua immensa bontà, soccorrici nelle nostre presenti necessità,
e se così a te piace concedi quanto ti chiediamo
affidandoci alla preghiera di questa tua serva fedele.
Per Cristo Nostro Signore. Amen. 



 
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Soeur Amédée Vercellone




Catherine Vercellone naît à Biella, douzième de quatorze enfants, le 12 novembre 1610. Elle appartient à une famille aisée, son père occupe une place importante au sein du gouvernement de la cité. Ses parents l’éduquent dans une solide foi chrétienne. Depuis son plus jeune âge, bien que timide – et parfois même farouche –, elle se distingue par son intelligence et sa détermination. À l'âge de dix ans, elle est frappée par la prédication des frères capucins qui a lieu dans la ville à l’occasion du couronnement de la Vierge du sanctuaire voisin d'Oropa. Après quelques années mûrit son désir de consacrer sa vie au service du Seigneur en tant que capucine. L’année 1625 voit la fondation à Turin d’un monastère de capucines et Catherine, réussissant à surmonter la résistance de sa famille, parvient à faire partie des quinze premières postulantes. Initialement considérées comme inapte, elle n’est acceptée qu’après un examen de recours. Le 24 octobre 1627, en présence des membres de la maison de Savoie, a lieu sa prise d’habit solennelle dans la cathédrale Saint Jean-Baptiste. À la fin de la cérémonie, un cortège conduit les jeunes professes au monastère : Catherine devient sœur Marie du Bienheureux Amédée. La vie claustrale n'est pas facile et Sœur Amédée doit également surmonter ses défauts ; seul un amour profond pour le Christ lui donne la force de persévérer. Ses singulières vertus commencent à se manifester et, malgré son jeune âge, elle gagne en autorité. Mais, malheureusement, les années de paix sont peu nombreuses pour le monastère. En 1638, la guerre éclate entre les prétendants au trône, les princes Maurice et Thomas, qui se liguent contre Madame Royale. Le monastère est alors considéré comme un site dangereux car placé à l'extérieur des murs de la ville, il est donc rasé. En 1641, les religieuses, établies de manière provisoire, élisent pour abbesse à tout juste trente ans sœur Amedée, qui doit faire face à de nombreuses difficultés, telle que la restructuration de la maison. Deux ans plus tard, elle en obtient de Rome les constitutions. Une fois la guerre terminée, toujours pleine de détermination, elle trouve un édifice où abriter le monastère. Cette maison accueillera les capucines jusqu’à sa suppression durant la période napoléonienne. À l’occasion de rares moments de calme et de tranquillité, quand sœur Amédée parvient à se retirer pour prier dans sa cellule, elle commence à avoir des prémonitions concernant certains religieux de la ville. Ses révélations se vérifient ponctuellement. C’est alors que ses confesseurs carmélites lui ordonnent d’écrire la « Relation de sa propre vie ». Les singularités de son récit occasionnent quelques mécontentements à l’intérieur de la communauté tout comme en dehors, jusqu’à que ce qu’il parvienne aux oreilles de l’archevêque et de Madame Royale. Nombreux sont ceux qui se tournent en direction de la Mère pour demander conseil et réconfort et, en premier, Christine de France avec qui naît une grande amitié qui va durer jusqu’à la mort de la régente.
L’activité épistolaire de sœur Amédée est intense ; elle répond à tous avec sagesse, exhortant à se fier à la force de la prière et des sacrements. Ainsi, nous lisons dans ses mémoires : « Dieu m’a fait connaître qu’Il a recourt à moi, en ne se prévalant de rien pour aider ses âmes les plus chères ». Ses conseils sont précieux et son encouragement vif au moment de fonder la maison de l’Oratoire de saint Philippe Neri dans la ville de Chieri.
Avec les années, sa force physique vient à diminuer et elle s’affaiblie. Les nombreuses infirmités dont elle souffre et pour lesquelles il n’existe alors que peu de remèdes, elle les supporte avec une résignation toute chrétienne, ce qui lui confère une plus grande autorité morale.
Madame Royale s’en remet à ses prières pour sa fille Louise tombée gravement malade, en faisant le vœu de fonder un nouveau monastère de capucines dans ses États. La petite princesse retrouve la santé et le vœu se concrétise par la fondation du monastère de Mondovì.  Le pape Alexandre VII autorise l’évêque Mgr Beggiamo à ouvrir un nouveau monastère sous la direction de la sœur Amédée. Le 7 juin 1659, les sœurs quittent Turin pour rejoindre les nouvelles postulantes qui les attendent. Les murs du nouveau monastère sont hélas forts malsains et, à l’occasion d’une première visite de Madame Christine, il apparaît comme nécessaire de devoir reloger les sœurs. Une maison est alors choisie à Mondovì, sur la place nouvellement renommée « de la mère Amédée », où la règle est adaptée aux nouvelles conditions de vie. Les sœurs s’adonnent à la contemplation tout en étant dans l’obligation continuelle de travailler à arranger et améliorer la nouvelle fondation. À Mondovì, sœur Amédée, véritable guide, donne l’exemple en formant une multitude de vierges consacrées à Dieu, tout en continuant à y diffuser une belle odeur de sainteté. Ses maux croissent de jours en jours : ulcère, calculs rénaux, arthrite déformante, cécité… mais elle continue à endurer la douleur en considérant la Passion du Christ. Elle expire durant la nuit du 13 avril 1670, à l’âge de 59 ans, dont 42 de vie religieuse.  On mentionne de nombreuses grâces et autant de témoignages recueillis pour son procès de béatification qui n’a jamais été conclu. En 1726, le chanoine Gallizia lui consacre une première hagiographie. Son corps demeure imputrescible après plusieurs années tel qu’on le constate à chaque exhumation.  Depuis 1965, sa dépouille est amoureusement conservée à Turin, au monastère de la Via Cardinal Maurizio. En 2007, son journal spirituel est enfin publié après avoir été retrouvé de manière tout-à-fait providentielle, ainsi que ses nombreuses lettres adressées aux membres de la maison de Savoie, toutes conservées aux Archives d’État de Turin dans un recueil dénommé « Lettres des saints ». Dans cette abondante correspondance apparaît l’extrême indigence dans laquelle vivait la communauté, notamment due au fait de ses continuels déplacements. En outre, il y transparaît son fort caractère qui la porte à donner des conseils à Madame Royale concernant le choix de son confesseur, à jouer un rôle d’intermédiaire avec les autorités citadines de Mondovì à l’occasion d’agitations populaires, ou bien encore à prendre la défense d’un condamné. De ces relations écrites par obéissance aux prix de lourds sacrifices, transparaît surtout son profond mysticisme et sa parfaite adhésion à la volonté de Dieu. Nous y lisons : « Comme je suis redevable à Dieu qui envers moi a eu tant de patience ! Il est ce pélican qui s’est laissé déchirer la poitrine pour nous donner la vie chargée de son Précieux Sang. […] Le profit qu’on retire à méditer continuellement la Passion de Notre Seigneur est tel  que l’homme ne peut s’exercer à une telle méditation sans croître en vertu et recevoir des grâces singulières. Il faut se confesser avec clarté pour s’humilier et se mortifier. Certaines circonstances qui ne sauraient être appréciées à l’occasion de la confession et pour lesquelles on n’éprouve point de vraie douleur, sont comme les neiges qui empêchent l’âme de recevoir les grâces spéciales pour servir Notre Seigneur. […] Qui manque aux promesses faites à Dieu, ne doit point faire chemin arrière, mais s’humilier devant lui, en renouvelant ses bonnes résolutions et avoir recours à la Bienheureuse Vierge afin qu’elle l’aide à recommencer de nouveau.  […] Au lieu de la science, le Seigneur me donne le saint amour qui me suffit […]. Combien sont différents de la vérité les jugements des créatures qu’il ne faille en faire cas ! […] J’ai parfois vu le visage de la Vierge attristé par les offenses commises à l’encontre de son Fils Divin. Et pourtant,  sa piété est si grande qu’elle ne cesse de prier pour nous comme pieuse Mère de Miséricorde. Dans quelle difficulté nous serions si nous n’avions une telle intercetrice ». L’amour pour Dieu devient l’amour pour les frères : « Nous devons taire les paroles allant à l’encontre de la charité envers le prochain qui doit être pris en pitié et excusé autant qu’il se peut lorsque nous en entendons mal parler et ne pas contribuer aux murmures d’autrui ». 

Si ringrazia per la traduzione Michel Merle Rosmorduc

lunedì 27 agosto 2012

Sor Amadea Vercellone (lingua spagnola)

SOR AMADEA VERCELLONE
 
 
Catalina Vercellone nació en Biella, doceava de catorce hijos, el 12 noviembre 1610. Provenía de una familia rica, el padre tenía un puesto de relevancia en el gobierno de la ciudad. De ambos padres recibió una buena educación y una profunda piedad cristiana y desde pequeña, aunque si tímida y a veces rebelde, sobresalía por inteligencia y determinación. A la edad de diez años quedó impresionada por los sermones que los Franciscanos tuvieron en la ciudad para la encoronación de la Virgen de Oropa en el vecino santuario, tanto de acrecentar en ella cualquier año después el deseo de consagrarse al Señor come Clarisa Franciscana. Justamente en el año 1625 en Turín fué fundado un monasterio de la Orden y Catalina, superadas las resistencias familiares, estuvo entre las primeras quince postulantes. Considerada inicialmente inadapta, fué aceptada después de un examen de recurso. El 24 ottobre 1627, ante la presencia de los Saboya, se celebró la solemne  toma de hábitos en la Catedral. Al término de la función un cortejo condujo a las jóvenes al monasterio: Catalina llegaba a ser Suor Maria del Beato Amadeo.
La vida de clausura no es cierto fácil y Sor Amadea debía también dominar los propios defectos, solo el profundo amor por Cristo le dió la fuerza de perseverar. Sus singulares virtudes comenzaron a manifestarse y no obstante la jóven edad acquirió autoridad. Para el monasterio más, lamentablemente, los años de tranquilidad fueron pocos. En el 1638 estalló la guerra entre los pretendientes al trono, los príncipes Mauricio y Tomás contra Madama Reale Cristina. El Monasterio, considerado peligroso por cuanto ubicado fuera de los muros, fué abatido. En el 1641 las monjas, alojadas provisionalmente, eligieron Abadesa, a solo treinta años, precisamente Sor Amadea que llevó adelante, entre muchas dificultades, los trabajos de restructuración de la casa. Dos años después obtuvo de Roma las Constituciones. Terminada la guerra, siempre con su rol determinante, se encontró finalmente el edificio donde colocar establemente el monasterio. Aquella casa acogerá las hermanas franciscanas hasta la supresión  napoleónica.
En los pocos momentos de tranquilidad, cuando Amadea podía finalmente retirarsi en su celda para la oración personal, iniciaron a manifestarse las premoniciones sobre algunos eclesiásticos de la ciudad. Las revelaciones puntualmente se hicieron realidad. Eran sus confesores algunos carmelitanos que le ordenaron de escribir la "Relación de su misma vida". Las peculiaridades causaron pero algunos malhumores sea al interior de la Comunidad que fuera, hasta llegar al Arzobispo y a Madama Reale. Muchos se dirigían  a la  Madre de las Franciscanas para tener consejo y consuelo y precisamente con Cristina de Francia nació una grande amistad que durò hasta la muerte de la Regidora. Intensa fué la atividad epistolar de Sor Amadea, a todos respondía con sabiduría diciendo de confiar en la oración y de acercarse a los sacramentos. Leemos en las “Memorias”: "Dios Creador me ha hecho conocer que se sirve de mí, valiéndosi de la nada para la  ayuda de sus almas más queridas". Su consejo fué precioso y de grande ayuda al momento di fundar la casa del Oratorio de S. Filippo en Chieri.
Con los años el físico de la Madre comenzó a debilitarse. Muchas enfermedades, por los cuales en esa época se tenían pocos remedios, soportados con cristiana resignación, le atribuyeron mayor autoridad moral. Madama Reale se confió a sus oraciones para la hija Ludovica gravemente enferma, haciendo el voto de fundar un nuevo monasterio de Franciscanas en sus territorios. La Princesa regresó saludable y la disolución del voto se concretiizó con la fundación del Monasterio de Mondoví. Papa Alessandro VII autorizó al Obispo, Monseñor Beggiamo, a abrir el nuevo Monasterio con la conducción de la Vercellone. El 7 junio 1659 las designadas dejaron la capital para encontrar algunas postulantes que ya esperaban. Los locales del nuevo monasterio eran pero malsanos y durante la primera visita de Madama Cristina apareció evidente la necesidad de un nuevo alojamiento. Vino designada una casa en Piazza Mondoví Piazza y nuevamente Madre Amadea se puso a la obra para adaptarla en Regla. Se había hecho monja de clausura, más debió continuamente ocuparse de trabajos de adaptación o de nuevas fundaciones. En Mondoví su guía y su ejemplo formaron un séquito vírgenes consagradas a Dios, mientras continuaba a difundirse la fama de su santidad. Aumentaban también las enfermedades (úlcera, cálculos renales, artritis deformante, ceguera) pero, como hacía desde hace tiempo, vivía le los sufrimientos mirando la Pasión de Cristo.
Expiró la noche del 13 abril 1670 a 59 años de edad, de los cuales 42 de profesión religiosa. Se recibieron gracias y vinieron recolectadas los testimonios para el proceso de beatificación más que  no fué nunca concluído. En el 1726 el Canónico Gallizia escribió la primera biografía. La exequia aparecerá íntegra después de varios años y posteriormente a cada reexhumación. Desde 1965 está en Turín, conservada con amor en el monasterio de Via Cardinal Mauricio. En el 2007, finalmente, viene dado a la prensa el diario espiritual fortuitamente reencontrado y las numerosas cartas escritas a los Saboya, conservadas en el Archivo di Estado de Turín, en el conjunto de las “cartas de los santos”. Por las misivas es evidente la extrema pobreza en el cual vivía la comunidad, también a causa de las contínuas mudanzas. Apareciendo además el fuerte carácter que la llevó a dar consejos a Madama Reale acerca la elección del confesor de corte, a moderar con las autoridades ciudadanas de Mondoví en ocasión de desórdenes populares, a defender la causa de un condenado. Por las relaciones, escritas por obediencia a costo de sumos sacrificios, se ve en fin el profundo misticismo y la perfecta ahdesión a la voluntad divina de la sierva de Dios. Leemos: "Cuanto estoy obligada a Dios, que hacia mí ha tenido mucha paciencia! El es aquél pelícano que se ha dejado descuartizar el pecho para darnos vida con su Sangre precioso. […] El provecho que se recibe meditando   continuamente la Pasión de Nuestro Señor es tal que no puede el hombre ejercitarse en tal meditación sin crecer en virtud y recibir gracias singulares. Yo hablo por experiencia. […] Es necessario confesarse claramente para humillarnos y mortificarnos. Ciertas circunstancias que no se acusan en las confesiones y de las cuales no se tiene verdadero dolor son como neblinas que impiden al alma de recibir gracias especiales para servir a Nuestro Señor. […] Quien falta a las promesas hechas a Dios no debe desde luego retroceder, pero si humillarse ante El, renovar los buenos propósitos y hacer recurso a la Beatissima Virgen para que lo ayude a comenzar de nuevo. […] A cambio de la ciencia me done el Señor su santo amor que a mí me basta […] Cuán diferentes son de la verdad los juicios de las criaturas, por ello no se debe hacer caso. […] He visto a veces  la Virgen con el rostro sufrido por las ofensas que se hacen contra su Divino Hijo, y no obstante  mucha es su piedad que no cesa de orar por nosotros como piadosa Madre de Misericordia. Pobre de nosotros si no tuviéramos una tal intercededora ”. El amor por Dios llega ser amor por sus hermanos: "Se deben evitar las palabras que estan contra la caridad del prójimo quién debe ser compadecido y disculpado en cuanto se pueda, cuando se escuchan maldicencias y no contribuir a las  murmuraciones de otros.

ORACION
Padre misericordioso, te damos gracias por las maravillas que tu amor ha obrado en Madre Maria Amadea Vercellone durante su existencia terrenal tan fecunda de bien. Infunde sobre nosotros los dones de tu Espíritu para rendirnos perseverantes en la vía de la santidad a través de las cosas simples de la vida cotidiana. En tu immensa bondad, socórrenos en nuestras presentes necesidades, y si así Tu deseas concede cuanto te pedimos confiándonos a la oración de ésta tu sierva fiel.
Por Cristo Nuestro Señor, amén.


Para informaciones:
Monasterio delle Cappuccine
Via Cardinal Maurizio, 5
10131 Torino ITALIA
info.madreamedea@gmail.com

domenica 26 agosto 2012

Biografia di Madre Amedea

 
Caterina Vercellone nacque a Biella, dodicesima di quattordici figli, il 12 novembre 1610. La sua era una famiglia benestante, il padre aveva un posto di rilievo nel governo della città. Da entrambi i genitori ricevette una buona educazione e una profonda pietà cristiana e fin da piccola, anche se timida e talvolta scontrosa, si contraddistinse per intelligenza e determinazione. All'età di dieci anni rimase colpita dalle predicazioni che i Cappuccini tennero in città per l'incoronazione della Madonna d'Oropa nel vicino santuario, tanto da maturare qualche anno dopo il desiderio di consacrarsi al Signore come Clarissa Cappuccina. Proprio nel 1625 a Torino fu fondato un monastero dell’Ordine e Caterina, vinte le resistenze familiari, fu tra le prime quindici postulanti. Considerata inizialmente inidonea, fu accettata dopo un esame d'appello. Il 24 ottobre 1627, alla presenza dei Savoia, avvenne la solenne vestizione in Duomo. Al termine della funzione un corteo condusse le giovani in monastero: Caterina diveniva Suor Maria del Beato Amedeo.
La vita claustrale non è certo facile e suor Amedea doveva pure dominare i propri difetti, solo il profondo amore per Cristo le diede la forza di perseverare. Le sue singolari virtù cominciarono a manifestarsi e nonostante la giovane età acquisì autorevolezza. Per il monastero però, purtroppo, gli anni di quiete furono pochi. Nel 1638 scoppiò la guerra tra i pretendenti al trono, i principi Maurizio e Tommaso contro Madama Reale. Il cenobio, considerato pericoloso in quanto posto al di fuori delle mura, venne abbattuto. Nel 1641 le monache, sistemate provvisoriamente, elessero Badessa, a soli trent'anni, proprio Suor Amedea che portò avanti, tra molte difficoltà, i lavori di adattamento della casa. Due anni dopo ottenne da Roma le Costituzioni. Terminata la guerra, sempre col suo ruolo determinante, si trovò finalmente l’edificio in cui collocare stabilmente il monastero. Quella casa ospiterà le cappuccine fino alla soppressione napoleonica.
Nei pochi momenti di tranquillità, quando Amedea poteva finalmente ritirarsi nella sua cella per la preghiera personale, iniziarono a manifestarsi delle premonizioni su alcuni ecclesiastici della città. Le rivelazioni puntualmente si avverarono. Erano suoi confessori alcuni carmelitani che le comandarono di scrivere la "Relazione della propria vita". Le singolarità causarono però alcuni malumori sia all'interno della Comunità che fuori, fino a giungere all'Arcivescovo e a Madama Reale. Molti si rivolgevano alla Madre delle cappuccine per avere consiglio e conforto e proprio con Cristina di Francia nacque una grande amicizia che durò fino alla morte della Reggente. Intensa fu l'attività epistolare di suor Amedea, a tutti rispondeva con saggezza dicendo di confidare nella preghiera e di accostarsi ai sacramenti. Leggiamo nelle “Memorie”: "Iddio mi ha fatto conoscere che si serve di me, valendosi del niente per aiuto delle anime sue più care". Il suo consiglio fu prezioso e di incoraggiamento al momento di fondare la casa dell’Oratorio di S. Filippo a Chieri.
Con gli anni il fisico della Madre cominciò a debilitarsi. Le molte infermità, per le quali all'epoca si avevano pochi rimedi, sopportate con cristiana rassegnazione, le conferirono maggiore autorità morale. Madama Reale si affidò alle sue orazioni per la figlia Ludovica gravemente ammalata, facendo il voto di fondare un nuovo monastero di Cappuccine nei suoi territori. La Principessa tornò in salute e lo scioglimento del voto si concretizzò con la fondazione del monastero di Mondovì. Papa Alessandro VII autorizzò il Vescovo, Monsignor Beggiamo, ad aprire il nuovo cenobio con la guida della Vercellone. Il 7 giugno 1659 le designate lasciarono la capitale per raggiungere alcune postulanti che già attendevano. I locali del nuovo monastero erano però malsani e durante la prima visita di Madama Cristina apparve evidente la necessità di una nuova sistemazione. Venne scelta una casa a Mondovì Piazza e nuovamente Madre Amedea si mise all'opera per adattarla alla Regola. Si era fatta monaca contemplativa, ma dovette continuamente occuparsi di lavori di adattamento o di nuove fondazioni. A Mondovì la sua guida e il suo esempio formarono uno stuolo di vergini consacrate a Dio, mentre continuava a diffondersi la fama della sua santità. Aumentavano anche i malanni (ulcera, calcoli renali, artrite deformante, cecità) ma, come faceva da tempo, viveva le sofferenze guardando alla Passione di Cristo.
Spirò la notte del 13 aprile 1670 a 59 anni d'età, di cui 42 di professione religiosa. Si registrarono grazie e vennero raccolte le testimonianze per il processo di beatificazione che però non fu mai concluso. Nel 1726 il Canonico Gallizia scrisse la prima biografia. La salma apparirà incorrotta dopo diversi anni e successivamente ad ogni riesumazione. Dal 1965 è a Torino, custodita con amore nel monastero di Via Cardinal Maurizio. Nel 2007, finalmente, viene dato alle stampe il diario spirituale provvidenzialmente ritrovato e le numerose lettere scritte ai Savoia, conservate nell’Archivio di Stato di Torino, nella raccolta delle “lettere dei santi”. Dalle missive è evidente l’estrema indigenza in cui viveva la comunità, anche a causa dei continui trasferimenti. Traspare inoltre il forte carattere che la portò a dare consigli a Madama Reale circa la scelta del confessore di corte, a mediare con le autorità cittadine di Mondovì in occasione di disordini popolari, a perorare la causa di un condannato. Dalle relazioni, scritte per obbedienza a costo di grossi sacrifici, traspare infine il profondo misticismo e la perfetta adesione alla volontà divina della serva di Dio. Leggiamo: "Quanto sono obbligata a Dio, che verso di me ha avuto tanta pazienza! Egli è quel pellicano che si è lasciato squarciare il petto per dare a noi vita col suo Sangue prezioso. […] Il profitto che si riceve dal meditare di continuo la Passione di Nostro Signore è tale che non può l'uomo esercitarsi in tale meditazione senza crescere in virtù e ricevere grazie singolari. Io parlo per esperienza. […] Bisogna confessarsi chiaramente per umiliarci e mortificarci. Certe circostanze che non si accusano nelle confessioni e delle quali non si ha vero dolore sono come nebbie che impediscono all'anima di ricevere grazie speciali per servire Nostro Signore. […] Chi manca alle promesse fatte a Dio non deve poi tornare indietro, ma umiliarsi davanti a Lui, rinnovare i buoni proponimenti e fare ricorso alla Beatissima Vergine affinché lo aiuti ad incominciar di nuovo. […] Invece della scienza mi doni il Signore il suo santo amore che a me basta […] Quanto sono differenti dalla verità li giudizi delle creature, perciò non se ne deve far caso. […] Ho veduto talvolta la Vergine col volto turbato per le offese che si fanno contro il suo Divin Figlio, eppure tanta è la sua pietà che non cessa di pregare per noi come pietosa Madre di Misericordia. Guai a noi se non avessimo una tale interceditrice”. L’amore per Dio diventa amore per i fratelli: "Si devono tacere le parole che sono contro la carità del prossimo che deve essere compatito e scusato per quanto si può, quando se ne sente discorrere male e non contribuire alle altrui mormorazioni”.

           

Autore: Daniele Bolognini

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